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Interview d’un des 18 Kirghiz servant dans la Légion étrangère française

Dix-huit kirghizs servent dans la Légion étrangère française, à ce titre, elle constitue un des ponts entre la France et le Kirghizstan. Le kirghiz Bolot Kurmanbekov a servi pendant deux ans dans la Légion étrangère en France. Il y est allé en tant que volontaire et y a signé pour cinq ans. 

Soldats de la Légion étrangère défilant dans les rues d'Orange, 21 Septembre 2007

Dix-huit kirghizs servent dans la Légion étrangère française, à ce titre, elle constitue un des ponts entre la France et le Kirghizstan. Le kirghiz Bolot Kurmanbekov a servi pendant deux ans dans la Légion étrangère en France. Il y est allé en tant que volontaire et y a signé pour cinq ans. 

Novastan reprend et traduit ici un article publié initialement par Sputnik Kirghizstan.

Bolot, vous avez 25 ans et vous servez la Légion étrangère française dans la ville de Nîmes. Comment un jeune homme kirghiz est arrivé à servir dans la légion étrangère française ?

J'ai entendu parler de la Légion étrangère dans un aéroport kirghiz où je travaillais. Je me suis d’abord renseigné sur le sujet, ensuite j'ai postulé et j’ai été pris. Dans plusieurs villes en France il y a des centres où l'on sélectionne les jeunes pour rejoindre la légion.

Les critères de sélections étaient-ils difficiles ?

On passe des tests intellectuels et médicaux, puis on parle avec un psychologue. Et, bien sûr, il faut correspondre aux normes physiques. On doit être fort.

Ensuite, chacun suit des cours pour devenir jeune combattant . . .

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