Avec l'hiver, une préoccupation revient pour les Tadjiks : comment chauffer sa maison durant la saison froide, alors que les prix du charbon et du bois de chauffage ne cessent de grimper sur le marché et que le gouvernement augmente celui de l’électricité ?
Novastan reprend et traduit ici un article publié initialement par Asia-Plus.
Ces dernières années, l’approvisionnement en électricité durant la période hivernale s’était amélioré au Tadjikistan, le pays le plus pauvre d'Asie centrale. Les quotas avaient été revus à la hausse en 2016, en plein cœur de l’hiver, ce qui avait permis de faire des économies sur le bois et le charbon. Malgré une augmentation de sa valeur, l’électricité, utilisée tant pour le chauffage que pour la cuisine, avait vu son prix diminuer. Pour beaucoup, ce fut un soulagement : adieu les inconvénients du charbon, du bois ou de la tourbe. Mais les familles prudentes se sont préparées à la venue de l’hiver.
Abdoumadjid, habitant du village d’Akhorun et père d’une famille nombreuse, doit utiliser trois poêles pour chauffer sa maison en hiver. « Déjà en été, quand la demande en charbon est plus faible, j’en ai acheté trois tonnes pour 550 somonis. Cela devrait suffire », estime-t-il. Outre ce charbon, il dispose de petits stocks de bois et de tourbe.
Pour Abdoumadjid, toute famille prudente s’est déjà préparée à l’hiver et n’aura . . .
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.