Radicalisé sans s’en rendre compte, Ablaihan a passé cinq ans en prison avant d’être libéré. Il vit aujourd’hui sans aucune liberté, et lutte contre le réseau impuni responsable de son destin. Novastan traduit ici le reportage publié sur The Open Asia.
Ablaihan Chalimbaev, citoyen du Kazakhstan, ne peut pas acheter de billet de train. Dès que le vendeur rentre ses données dans le système, l'opération est bloquée et l'écran affiche un message d'alerte: il est inscrit sur la liste d'extrémistes et de terroristes.
Ablaihan sort de cinq années derrière les barreaux pour des faits de « propagande du terrorisme », « incitation à un conflit interreligieux » et « recours anticonstitutionnels ».
« En 2003-2004, j'ai commencé à aller régulièrement à la mosquée », se souvient-il quand on lui demande de raconteur son basculement. « Mes frères m'ont dit ensuite que des religieux savants venaient d'arriver, ils m'ont conseillé d'étudier avec eux. C'est à ce moment que j'ai commencé à prier cinq fois par jour. Et dans . . .
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.
Laforest, 2017-09-7
Par votre Pub sur Facebook … étant persuadé que l’avenir se joue par l’Asie… il est judicieux de mieux connaitre nos voisins détenteurs d’une culture autre que la notre (gréco-latine avalé par les anglo-saxons) qui semble mieux résister que nous aux néolibéraux saxons ! Et bravo pour la présentation !
Reply