Au Tadjikistan, les couples non mariés ne peuvent pas se retrouver sans se faire appréhender par la police. L’ONU a même recommandé au Tadjikistan de mettre fin à sa politique de répression de la prostitution, qui est la raison de la menace qui pèse sur tout couple non marié au Tadjikistan.
Novastan reprend et traduit un article initialement publié par le média en ligne tadjik, Asia-Plus.
Le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a encouragé le 19 novembre 2018 le Tadjikistan à dépénaliser la prostitution. Lors d’une conférence à Genève, Mme Jahon, membre du comité, a demandé au chef de la délégation tadjike, le procureur général Youssouf Rahmon, quelles mesures avaient été prises par les autorités à ce propos. « La prostitution n’est pas considérée au Tadjikistan comme un crime, mais comme une infraction administrative. Toutefois, les proxénètes, souteneurs et autres propriétaires de maisons closes peuvent être soumis à des sanctions pénales », a expliqué Youssouf Rahmon.
Les membres du Comité de l’ONU ont insisté sur la nécessité pour le Tadjikistan de totalement dépénaliser la prostitution.
À l’automne 2015, le Parlement tadjik a durci les peines pour les femmes qui se prostituent : elles peuvent désormais être arrêtées et mises en garde à vue jusqu’à 15 jours d’affilée . . .
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