Traditionnellement proche de l’Iran, le Tadjikistan se tourne de plus en plus vers l’Arabie saoudite depuis 2015. Mais Téhéran n’a pas dit son dernier mot.
Après l'Irak, le Liban, la Palestine, l'Afghanistan et le Yémen, le Tadjikistan sera-t-il le nouveau pion sur l'échiquier des manœuvres stratégiques iraniennes et saoudiennes ? Plusieurs mouvements de fonds semblent l’attester.
Le pays le plus pauvre d’Asie centrale, déjà objet d’un intérêt militaire croissant des Etats-Unis et de la Russie, est depuis 2015 de plus en plus présent dans la bataille d’influence entre Iran et Arabie saoudite.
L’Iran, un voisin de plus en plus lointain
Le Tadjikistan et l’Iran devraient théoriquement être proches du fait des liens historiques, culturels et linguistiques qui les relient. L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad est allé jusqu’à dire que "l'Iran et le Tadjikistan sont un esprit dans deux corps". Les deux pays ont déjà signé plus d’une centaine d’accords bilatéraux depuis l’indépendance du Tadjikistan
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