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Le parcours du combattant des ressortissants étrangers au Tadjikistan

Au Tadjikistan, il est interdit pour un ressortissant étranger d’acheter des biens immobiliers, d’adopter des enfants ou de se marier avec des Tadjiks. Par ailleurs, les migrants doivent faire face à des problèmes d’obtention de visas et de permis de travail et font l’objet d’une surveillance accrue des forces de l’ordre.

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Devenir Tadjik ou travailler au Tadjikistan pour les étrangers relèvent du parcours du combattant.

Au Tadjikistan, il est interdit pour un ressortissant étranger d’acheter des biens immobiliers, d’adopter des enfants ou de se marier avec des Tadjiks. Par ailleurs, les migrants doivent faire face à des problèmes d’obtention de visas et de permis de travail et font l’objet d’une surveillance accrue des forces de l’ordre.

Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par le média tadjik Asia-Plus.

En février dernier, le ministère de la Justice du Tadjikistan a déclaré que le nombre de mariages de citoyens tadjiks avec des étrangers avait diminué. Le ministère explique cette tendance par la loi qui veut que dans le cadre d’une noce, le ressortissant étranger est tenu d’acheter à son conjoint un bien immobilier. En effet, la législation nationale dispose qu’un citoyen étranger, femme ou homme, ne peut se marier avec un-e Tadjik-e que s’il réside au Tadjikistan depuis au moins un an, conclut un contrat de mariage et acquiert un bien immobilier pour son conjoint.

Comme l’explique Asia-Plus, le gouvernement souhaite par ce moyen promouvoir le bien-être de sa population. Mais en réalité, il ne fait que l’entraver. « Mon mari ne pouvait pas renouveler son visa parce qu’il ne m’avait pas acheté d’appartement. J’ai essayé d’expliquer que nous avions déjà une fille adolescente quand nous nous sommes mariés, on ne parlait pas encore de cette loi à l’époque, mais personne ne m’écoutait. On voulait me protéger de mon propre mari », a décrit  l’été dernier à Asia-Plus une habitante de Douchanbé, mariée à un citoyen américain.

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Souhaitant être plus proche de sa famille, elle est revenue . . .

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