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De Douchanbé aux cuisines étoilées parisiennes

Dix-huit personnes travaillent dans les cuisines du Pavillon Ledoyen, établissement trois étoiles parisien. Depuis juin 2018, cette brigade compte dans ses rangs une citoyenne tadjike, Anisa Usmanova. Novastan l’a rencontrée pour en savoir plus sur son parcours.

Rédigé par :

jgiraud 

Anisa Usmanova Cuisine Tadjikistan France Tadjike Yannick Alleno
Anisa Usmanova, une jeune Tadjike de 24 ans, a réalisé son rêve de travailler dans la cuisine.

Dix-huit personnes travaillent dans les cuisines du Pavillon Ledoyen, établissement trois étoiles parisien. Depuis juin 2018, cette brigade compte dans ses rangs une citoyenne tadjike, Anisa Usmanova. Novastan l’a rencontrée pour en savoir plus sur son parcours.

C’est une trajectoire hors normes. Anisa Usmanova, 24 ans, est l’une des recrues les plus intrigantes du chef français Yannick Alleno. Originaire de Douchanbé, la capitale tadjike, Anisa Usmanova a tout fait pour réaliser son rêve : intégrer une prestigieuse école de cuisine et travailler dans les cuisines des meilleurs restaurants.

A force de ténacité, elle parvient à rejoindre l’école Cordon Bleu et intègre le restaurant triplement étoilé du très médiatique chef Yannick Alleno. Suite à son expérience au sein du Pavillon Ledoyen, elle rejoint l’Allenothèque et la brigade du chef Romain Van Thienen pour son ouverture en août 2018. De la capitale tadjike aux cuisines des restaurants de Yannick Alleno, en passant par les universités moscovites, Anisa Usmanova a poursuivi sa passion et réalisé son rêve. Entre deux services, Novastan l’a rencontré à Paris.

Novastan : Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Anisa Usmanova : Je suis née à Douchanbé (la capitale du Tadjikistan, ndlr), ma famille est originaire du nord du Tadjikistan. Après y avoir étudié, j'ai décidé d'intégrer une université à Moscou. Une partie de ma famille y vivait déjà : ma sœur, mon frère et ma tante, c'était donc assez facile pour moi d’y aller. Mais en dehors de l'université, j'ai toujours su que je voulais travailler dans un restaurant, que je voulais en faire mon métier. À l'époque, il n’y avait pas d'école de cuisine ou de cursus universitaire dédié, comme c’est le cas ici en Europe où l’on peut choisir d’étudier dans une école dès 13-14 ans. C'était un peu compliqué pour moi à cause de cela, et parce que la profession de chef en elle-même n'est pas aussi . . .

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