Le Tadjikistan est le pays le plus pauvre d’Asie centrale. Pour survivre, de nombreux Tadjiks dépendent de l’argent envoyé depuis l’étranger par des membres de leur famille. Mais souvent, cela ne suffit pas.
Novastan reprend et traduit un article initialement publié par Open Asia Online.
Avec un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 795 dollars en 2016, le Tadjikistan est le pays le plus pauvre d’Asie centrale post-soviétique. Principalement montagneux, avec des problèmes d’approvisionnement chronique en électricité, le Tadjikistan dépend pour sa survie de l’envoi d’argent par ses émigrés, principalement partis en Russie.
Ces envois ont représenté 26,8% du PIB du pays en 2016 selon la Banque mondiale, ce qui place le Tadjikistan à la 4ème place des pays les plus dépendants de ses émigrés, après le Népal (31,2%), le Kirghizstan (30,4%) et Haïti (29,4%).
Une situation courante
Comme le rapporte Open Asia, il n’est pas rare de croiser des mendiants dans les rues de Douchanbé, la capitale du Tadjikistan. Ce sont parfois des vieillards et des gens démunis, souvent des invalides, et même certains jeunes, qui font l’aumône. En général, les passants ne restent pas . . .
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Lenouki, 2017-12-12
Merci pour ces articles et ces traductions. Toujours un plaisir de venir s’informer sur Novastan et finir par se laisser absorber par ces contrés et ces destins si peu connus.
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