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Une rétrospective du cinéma tadjik à Paris

Ciné-concert, projections et table ronde : une rétrospective du cinéma tadjik, illustrant la richesse et l'originalité du cinéma de l'ère soviétique à la renaissance de l'après-guerre civile, se tient à Paris. Cette rétrospective est organisée par l'Humathèque Condorcet et le musée des arts asiatiques Guimet, soutenus par le Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques.

Luna Papa cinéma tadjik
Scène du film Luna Papa de Bakhtiyar Khoudoïnazarov. Capture d'écran YouTube.

Ciné-concert, projections et table ronde : une rétrospective du cinéma tadjik, illustrant la richesse et l’originalité du cinéma de l’ère soviétique à la renaissance de l’après-guerre civile, se tient à Paris. Cette rétrospective est organisée par l’Humathèque Condorcet et le musée des arts asiatiques Guimet, soutenus par le Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques.

Du vendredi 27 octobre au jeudi 9 novembre prochains, une rétrospective du cinéma tadjik se tiendra à l’Humathèque Condorcet et au musée Guimet à Paris. Cette initiative est « le fruit d’une rencontre entre l’idée d’Ariane Zevaco (anthropologue, cinéaste et conseillère artistique indépendante, ndlr), qui souhaitait organiser en France le second volet d’une rétrospective qui avait eu lieu au Tadjikistan en 2022, et la volonté propre du musée de mettre en lumière des pépites du cinéma tadjik », a expliqué le musée Guimet à Novastan.

La réstrospective met en lumière la riche histoire cinématographique de ce pays persanophone et de ses cinéastes. Il est organisé en partenariat avec l’ambassade de France au Tadjikistan, l’Inalco, la maison des cultures du monde, le centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC), l’Institut français d’études sur l’Asie centrale, le centre culturel Bactria, TodjikFilm (le studio de cinéma national) et l’Union des cinéastes tadjiks.

Ce voyage à travers 100 ans de cinéma tadjik comprendra des films poétiques, mêlant souvent drame et comédie, ainsi que des péplums, des westerns, des comédies musicales, des documentaires, des films noirs et des films d’animation.

“Le cinéma du Tadjikistan est un monde très riche. Depuis les premiers films des années 1920 et la création de Tadjikkino en 1930 (précurseur de l’actuel TodjikFilm) jusqu’à nos jours, il a vécu des années fastes et des années sombres, a servi et contesté l’idéologie soviétique avec laquelle il est né. Il a aussi accueilli des cinéastes venus d’autres républiques d’URSS”, décrit l’Humathèque Condorcet.

Le programme de L’Humathèque Condorcet comprend trois cycles et une table ronde, axés sur les films contemporains de cinéastes tadjiks, dont une carte blanche à la jeune cinéaste Charofat Arabova, qui participera à des vidéoconférences après la projection de ses œuvres Autographe (2009, 3 min) et Nasib (2021, 30 min). Les projections débutent le lundi 30 octobre avec le film Midi pile de Nosir Saïdov (2009).

Ciné-concert et six séances de cinéma tadjik au musée Guimet

Au musée Guimet, l’événement culturel débute par le ciné-concert Le Toit du Monde, le vendredi 27 octobre à 20h.

Le Toit du Monde est le récit filmé d’une expédition ethnographique russo-allemande dans le massif du Pamir (les contreforts de l’Hindou-Kouch), en 1928, pour cartographier et explorer cette zone montagneuse, et tenter pour la première fois d’atteindre le sommet du pic Lénine, aujourd’hui Ibn Sina, à 7 127 mètres d’altitude. À partir du film, Iqbol Zavkibekov et Chanbé Mahmadgaminov proposent une création musicale originale en semi-improvisation qui nous permet de vivre cette expédition, en nous transportant au Pamir”, explique le musée Guimet.

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Dans son espace, le musée accueillera également six projections de films, dont des westerns et des documentaires : Le garde du corps, Les enfants du Pamir, Les murmures d’un ruisseau dans la neige qui fond, Pour aller au ciel il faut mourir, Luna Papa et Le garçon de l’eau.

Les billets et autres informations pratiques sont disponibles sur les sites du musée Guimet et de l’Humathèque Condorcet.

Indira Ramirez
Rédactrice pour Novastan

Relu par Emma Jerome

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