Au Kirghizstan, pas de mer ni d'océan pour temporiser les effets du changement climatique. La petite République d'Asie centrale subit de plein fouet la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiale. En première ligne : ses glaciers, qui continuent de fondre depuis les années 1970.
Peu à peu, le réchauffement climatique laisse apparaître ses menaces pour le Kirghizstan. Sous l'effet de la fonte des glaciers, qui recouvrent environ 4% du territoire kirghiz, les abondantes ressources en eau du pays pourraient à terme être amenées à se tarir. Et ce alors que le Kirghizstan, où les étés sont chauds et secs, en dépend fortement pour l'irrigation de ses cultures.
Une privation qui affecterait la population kirghize, en forte croissance démographique, mais aussi l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Kazakhstan, largement dépendants des ressources en eau du voisin kirghiz. Novastan a rencontré Kanat Soultanaliev, directeur du Tian Shan Policy Center
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