Des milliers de Kirghiz migrent vers la Russie ou le Kazakhstan chaque année à la recherche d'une vie meilleure. Pour beaucoup en situation irrégulière, ils sont souvent victimes de conditions de vie précaires et difficiles. Novastan a interviewé Aïna Chormanbaïeva, présidente de l’ONG International Legal Initiative Foundation, en lien avec un rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme.
« Invisibles et exploités au Kazakhstan » : c’est le titre du rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) sur la vie des migrants kirghiz dans le pays voisin. Publié en juin dernier, il dresse un portrait sombre de la situation des travailleurs kirghiz au Kazakhstan, soumis à la corruption, aux menaces, à l’exploitation et au trafic humain.
« J’ai trouvé un travail au Kazakhstan via plusieurs intermédiaires », témoigne un migrant. « Ils m’ont promis un travail en tant qu’ouvrier non-qualifié pour 25 000 soms (314 euros, ndlr) par mois. Ce devait être un travail officiel, j'aurais été enregistré auprès des autorités et aurait été logé et nourri gratuitement. Cinq autres personnes sont parties avec . . .
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