Alors que le Kirghizstan subit des épreuves extrêmes en raison de l'augmentation rapide des décès liés au coronavirus, un décret présidentiel sur la tenue des élections législatives du 4 octobre prochain a été critiqué par une partie de la société, y compris plusieurs parlementaires et anciens responsables. La question du report est sur toutes les lèvres.
Le 2 juillet dernier, le président kirghiz Sooronbaï Jeenbekov a signé un décret fixant les prochaines élections législatives au 4 octobre 2020. Le décret demande, entre autres, au gouvernement d’allouer les ressources financières nécessaires, d’assurer la sécurité, la protection de la santé publique et la surveillance des bureaux de vote. Le gouvernement se doit aussi d’assister la Commission électorale centrale (CEC) et assurer la cybersécurité.
Selon le décret, relayé par l’agence kirghiz 24.kg, le parquet général doit veiller au respect de la constitution et des lois. Le gouvernement de l'État local, les maires et les responsables locaux doivent clarifier les listes électorales et apporter leur assistance pour les questions techniques et organisationnelles.
Les militants appellent à reporter les élections
Ce décret présidentiel a déclenché des discussions . . .
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