Unique en Asie centrale, la démocratie du Kirghizstan reste pourtant menacée par un système électoral pas entièrement libre. Medet Tiulegenov, directeur du département de politiques comparées de l’Université Américaine d’Asie centrale et politologue local, fait le point avec Novastan, à la veille de l’élection présidentielle du 15 octobre.
Comment évaluez-vous le niveau de la démocratie au Kirghizstan ?
C’est difficile à dire, ça dépend de quels paramètres on parle. Si on regarde la démocratie électorale, et les dernières élections (présidentielles, parlementaires, locales) qui ont eu lieu au Kirghizstan, alors elle s’améliore. Les élections deviennent plus justes, et surtout, plus concurrentielles. A la veille du scrutin présidentielle, nous ne savons pas encore qui va gagner, et cela veut déjà en dire long.
Mais la démocratie libérale, délibérative, égalitaire reste assez élémentaire. Le gouvernement écrase l’opposition ; sur ce plan, notre démocratie souffre beaucoup et laisse place à de . . .
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