Imaginez-vous pouvoir vivre sans eau courante ? Cette difficile réalité a été le quotidien des habitants du village kirghiz d'An Oston pendant de nombreuses années. Jusqu'à ce que les femmes se mobilisent pour changer les choses. Reportage dans ce village de la région d'Issyk-Koul sur un des principaux problèmes des zones rurales d'Asie centrale : l'accès à l'eau potable.
Jusqu’en 2013, le village d'An Oston, situé dans la région d’Issyk-Koul, sur les rives du grand lac éponyme dans l'est du Kirghizstan, a connu un immense problème : les 1750 habitants que compte la communauté n’avaient accès à l’eau que 2 heures par jour. En cause : un système de distribution des eaux, construit sous la période soviétique, qui était devenu vétuste avec le temps. Le village est localisé pourtant dans la vaste plaine fertile de Karakol, au pied des immenses monts du Tian Shan. C'est donc une région où l'eau, de par les nombreux lacs, rivières et glaciers qu'on y trouve, est une ressource naturellement abondante.
Pour Gulaï, l’une des femmes du village, la vie à cette époque n’était pas facile. « C’était très dur pour l’ensemble des habitants, certains n’avaient pas le temps de collecter de l’eau pendant les deux heures journalières », explique-t-elle, assise à même le sol dans le verger qui s . . .
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