La langue kirghize reste difficile à apprendre pour les Kirghiz, même s’ils résident dans le pays depuis des années. La faute à un manque de manuels et une méthode peu efficace, affirme l’enseignante Gulmira Dïoucheyeva.
Novastan reprend et traduit ici un article publié initialement par Spoutnik Kirghizstan.
La langue kirghize, une langue trop difficile à apprendre ? C’est l’avis que l’on pourrait avoir lorsque l’on se penche sur l’utilisation de cette langue, pourtant officielle au Kirghizstan. D’origine turcique, le kirghiz est encore peu parlé au Kirghizstan dans la capitale Bichkek, même si son usage est plus répandu dans les campagnes.
Sous domination soviétique pendant près de 70 ans, le Kirghizstan a adopté le russe comme la plupart des pays centrasiatiques. Cette langue reste ainsi parlée dans les médias et les cérémonies officielles, même si le kirghiz a tendance à progresser dans la bouche des politiques. Pourquoi le kirghiz est-il aussi peu présent aujourd’hui au Kirghizstan ? Gulmira Dïoucheyeva a fait le point avec Spoutnik Kirghizstan.
Le kirghiz est enseigné dans les écoles et les universités, et pourtant de nombreuses personnes au Kirghizstan éprouvent des difficultés avec la langue. Comment cela se fait-il ?
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