Une étude avance que le changement climatique, plutôt que les hordes de Gengis Khan, aurait conduit au déclin de la ville d'Otrar au Kazakhstan. Selon les chercheurs, ces conclusions doivent éclairer les politiques environnementales centrasiatiques d'aujourd'hui.
Les historiens ont longtemps pensé que l’invasion mongole des hordes de Gengis Khan était responsable du déclin de l’oasis d’Otrar. Cet oasis était l'une des villes importantes du royaume du Khorezm, qui a prospéré entre 1077 et 1231 dans la région de la mer d’Aral, entre Kazakhstan et Ouzbékistan actuels, et jusqu'à l'Iran. Aujourd'hui, Otrar est située dans le sud du Kazakhstan.
Jusqu'à présent, les chercheurs estimaient qu'Otrar avait été détruite en 1219 par les Mongols, menés par Gengis Khan, qui dévastèrent ensuite d'autres villes comme Samarcande et Boukhara, situées dans l'Ouzbékistan actuel. Cependant, une nouvelle étude publiée le 29 décembre 2020 dans la revue académique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences montre que des changements d’ordre climatique auraient plutôt mené à sa disparition.
L’oasis d’Otrar, parvenu à se défendre contre les invasions arabes du VIIIème siècle, est devenu une plaque tournante des routes de la Soie. La ville dépendant également entièrement de l'irrigation, étant proche du
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