La source Nazarka, située dans la province de Samarcande s’est tarie en ce mois de juin. Parmi les coupables, les entreprises d’extraction de sable et de gravier aux abords des rives sont pointées du doigt.
Le 19 juin dernier, le média ouzbek Kun.uz a révélé qu’une source, qui ne s’était jamais asséchée auparavant, s’était tarie. La source Nazarka, alimentée par la rivière Zeravchan, est située dans la province de Samarcande, dans le centre de l’Ouzbékistan. Cet assèchement est un problème pour les populations vivant aux abords de la source, notamment dans le village de Koundouzak, situé dans le district de Toyloq. Elles manquent désormais d’eau potable et d’irrigation pour leurs cultures agricoles.
De fait, comme le décrit Kun.uz, cette situation s’accompagne d’un paysage en mutation. Autrefois un lieu pittoresque, le village s’est peu à peu transformé en un désert de pierres. Le silence paisible a laissé place au bruit incessant de camions venus extraire des graviers présents sur les rives.
Les habitants du village de Koundouzak constatent pour la première fois que l'eau de la source s’est tarie, là où des poissons nageaient encore l’année dernière. Aujourd’hui, l'eau de la source n’étant pas renouvelée, de l'argile s'est formée. Pour extraire de l’eau, les habitants avaient l’habitude de poser des systèmes d’irrigation à environ 8 mètres de profondeur. Mais depuis la mi-mai, ils n’arrivent même plus à trouver de l'eau à moins de 15 mètres. Un habitant du village, dont les propos sont rapportés par Kun.uz, déclare que l'eau de son puit s’était déjà tarie au printemps. La maison de Kahramon Bakoïev, quant à elle, est située à seulement 300 mètres de la rivière . . .
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