DECRYPTAGE. Lancée au milieu de l’été, la campagne pour la présidence ouzbèke s’accélère avec cette rentrée. Le président sortant Chavkat Mirzioïev, grand favori, voit apparaître notamment la figure d’Alicher Kadyrov, un démocrate souhaitant réformer entièrement le système éducatif en Ouzbékistan. Au total, les Ouzbeks auront le choix entre cinq candidats le 24 octobre prochain.Officiellement, cette élection se tiendra selon des “standards démocratiques élevés”, estime Chavkat Mirzioïev, qui mentionne notamment des observateurs internationaux. Pour autant, les jeux semblent déjà largement faits, alors qu’aucun parti d’opposition n’a pu présenter de candidat. La route est-elle déjà toute tracée pour le président sortant ? Tentative de décryptage.C’est l’évènement politique majeur de 2021 en Ouzbékistan : le 24 octobre prochain, les Ouzbeks voteront pour leur président. La campagne, lancée officiellement le 23 juillet dernier, verra s’affronter cinq candidats dont le président sortant, Chavkat Mirzioïev. Avec la désignation des têtes d’affiche des forces en présence, les débats commencent à s’intensifier dans le pays le plus peuplé d’Asie centrale.
Entre les candidats, la figure d’Alicher Kadyrov émerge. Investi par le parti démocrate Milliy Tiklanich (Renouveau national), il a détaillé son programme le 26 août dernier, relaie le média ouzbek Kun.uz. Parmi ses propositions phares : fusionner “en un seul système” la famille, la maternelle et l’école, privatiser l . . .
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