DECRYPTAGE. Plus de 2 000 personnes suspectées ou condamnées pour terrorisme et extrémisme ont été amnistiées au Tadjikistan au début du mois de novembre. Le 13 novembre dernier, les autorités de la région de Soughd, dans le nord du pays, ont décrit pourquoi elles avaient décidé de relâcher dans le cadre de cette loi quelques 540 personnes impliquées dans des crimes extrémistes et terroristes en les exemptant de sanctions pénales. Selon le procureur de la région, il est préférable de laisser les suspects en dehors des prisons, car ils se radicalisent et radicalisent d’autres détenus encore plus rapidement quand ils y sont enfermés.
Cependant alors que le Tadjikistan vient de connaître son quatrième attentat revendiqué par l’Etat islamique sur son territoire, cette stratégie interroge sur les capacités du pays à gérer ce problème. Décryptage.
C’est une décision surprenante qu’ont prise les autorités tadjikes. Au début du mois de novembre, 2 010 personnes condamnées ou en procès pour extrémisme et terrorisme ont été relâchées en vertu d’une amnistie.
Parmi ces quelques 2 000 personnes, un peu plus de 500 d’entres elles ont été amnistiées dans le nord du Tadjikistan. "En vertu d'une amnistie, 540 personnes impliquées dans des crimes extrémistes et terroristes sont . . .
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