DECRYPTAGE. Alors que l’Ouzbékistan se rapproche inexorablement de l’Union économique eurasiatique (UEE) en devenant prochainement un membre observateur, le dernier conseil des chefs d’États de l’organisation douanière a signé un désaccord sans précédent. Durant la réunion, les États membres ont refusé d’adopter la stratégie pour 2025 de l’organisation supranationale qui vise à intégrer l’ancien espace soviétique et au-delà. Le plus surprenant est que la critique n’est pas venue uniquement de ceux, comme l’Arménie et la Biélorussie, qui souhaitent une diminution du prix du gaz russe, mais par le Kazakhstan, pays fondateur qui s’est fait le chantre de l’intégration eurasiatique.Le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a ainsi déclaré lors d'une réunion en ligne du Conseil économique eurasiatique le 19 mai dernier qu’il n’était pas prêt à adopter la nouvelle stratégie jusqu’à 2025 de l’UEE, car celle-ci était une "évolution inappropriée" en l’état et qu’il faudrait encore négocier et discuter en personne entre chefs d’État avant de l’adopter. Selon plusieurs politologues, ce sommet et ces critiques pourraient bien signer la fin de l’intégration eurasiatique, bien que toutes les portes ne soient pas encore fermées, notamment à Nur-Sultan. Novastan tente de décrypter ce sommet en ligne qui . . .
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