DECRYPTAGE. Plusieurs jours après la rébellion d’Evgueni Prigojine contre le système politico-militaire russe, les pays d’Asie centrale semblent être toujours dubitatifs face à une possible fin du règne de Vladimir Poutine, partenaire diplomatique privilégié des élites centrasiatiques.
Pour les présidents des pays d’Asie centrale, la déstabilisation du régime russe interroge, notamment sur leur propre trajectoire géopolitique. La menace d'Evgueni Prigojine a-t-elle convaincu l’Asie centrale de moins s’appuyer sur le Kremlin ? Décryptage d’un revers dans l’histoire russe aux multiples conséquences pour les pays centrasiatiques.
La nuit du 23 au 24 juin dernier a marqué l’histoire de la Russie. Dans une rébellion contre le pouvoir en place, accusé de corruption et de ne pas donner assez de moyens à ses soldats sur le front en Ukraine, Evgueni Prigojine, patron de la société paramilitaire Wagner, s’est lancé dans une "marche contre Moscou" avec 25 000 hommes. Un compromis encore flou a ensuite été trouvé avec le pouvoir russe, et le chef de la révolte s’est exilé en Biélorussie.
La révolte d'Evgueni Prigojine a incontestablement montr . . .
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