DECRYPTAGE. Prévue pour le 24 octobre prochain, l’élection présidentielle ouzbèke sera la première à avoir lieu alors que Chavkat Mirzioïev est au pouvoir. Ce dernier, depuis son arrivée à la présidence en décembre 2016, a tout fait pour ouvrir l’économie aux investisseurs étrangers. De quoi lui donner un certain crédit, tant à l’intérieur de l’Ouzbékistan qu’à l’international.
Mais sur le plan politique, les réformes n’ont pas avancé. L’ouverture à la société civile, tant promise, est au point mort, quand les partis d’opposition ouzbeks depuis les années 1990 ne sont toujours pas officiellement enregistrés. À la fin mars, un délit d'insulte au président a même été introduit, passible de cinq années de prison. Alors que Chavkat Mirzioïev affirme que cette élection se tiendra en respectant “des principes démocratiques internationaux universellement reconnus”, le doute commence à poindre. Tentative de décryptage du premier test majeur de démocratie en Ouzbékistan.
C’est l’une des échéances politiques majeures en 2021 pour l’Asie centrale. Le 24 octobre prochain, l’Ouzbékistan organisera son élection présidentielle, le premier scrutin où Chavkat Mirzioïev remettra son pouvoir en jeu. Ce dernier, élu président en décembre 2016 avec . . .
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