Les envois de fonds des émigrés vers le pays d’origine est un indicateur a priori secondaire. Pourtant, dans le cas de l’Asie centrale et notamment du Kirghizstan et du Tadjikistan, ces envois représentent un tiers de la richesse nationale. Problème : avec le coronavirus, les montants ont diminué de 20 % à 60 %. De quoi créer une véritable crise économique dans ces pays et causer des troubles dans la région entière. Malgré une réponse rapide des États face à cette situation, la crise risque d’être très puissante, annoncent plusieurs économistes et chercheurs à Novastan. Sans moyens de travailler à nouveau avant de longs mois, sans filet de sécurité socio-économique, les migrants de retour au pays pourraient être un déclencheur d’une large crise sociale. Décryptage. Dans le sillage de l’épidémie de coronavirus, les envois de fonds des migrants centrasiatiques sont en train de s’effondrer. Les montants ont diminué de 60 % entre avril 2019 et avril 2020 au Kirghizstan, rapporte la Banque centrale kirghize citée par l’agence kirghize 24.kg. Côté tadjik, la baisse serait comprise entre 20 % et 50 % sur le premier trimestre de 2020, selon que l’on se fie à la Banque centrale russe ou à l’agence Bloomberg. Au niveau global, la Banque mondiale prévoit
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir!
Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois Déjà abonné ?
Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.
Avec la baisse des envois de fonds depuis l’étranger, une crise économique majeure attend l’Asie centrale
Les envois de fonds des émigrés vers le pays d’origine est un indicateur a priori secondaire. Pourtant, dans le cas de l’Asie centrale et notamment du Kirghizstan et du Tadjikistan, ces envois représentent un tiers de la richesse nationale. Problème : avec le coronavirus, les montants ont diminué de 20 % à 60 %. De quoi créer une véritable crise économique dans ces pays et causer des troubles dans la région entière. Malgré une réponse rapide des États face à cette situation, la crise risque d’être très puissante, annoncent plusieurs économistes et chercheurs à Novastan. Sans moyens de travailler à nouveau avant de longs mois, sans filet de sécurité socio-économique, les migrants de retour au pays pourraient être un déclencheur d’une large crise sociale. Décryptage. Dans le sillage de l’épidémie de coronavirus, les envois de fonds des migrants centrasiatiques sont en train de s’effondrer. Les montants ont diminué de 60 % entre avril 2019 et avril 2020 au Kirghizstan, rapporte la Banque centrale kirghize citée par l’agence kirghize 24.kg. Côté tadjik, la baisse serait comprise entre 20 % et 50 % sur le premier trimestre de 2020, selon que l’on se fie à la Banque centrale russe ou à l’agence Bloomberg. Au niveau global, la Banque mondiale prévoit une baisse d’environ 20 %, due notamment au fait que les migrants n’ont pas pu travailler durant les épisodes de confinement.
- Décryptage
- 9 minutes
-
nouari naghmouchi sarl cm, 2020-08-17
Bonjour
Le site est formidable et les sujets sur l’Asie aussi, avec Novastan j’ai appris beaucoup de choses. Félicitations.
bounab6@yahoo.fr
Reply