À Almaty, et peut-être plus qu’ailleurs dans les steppes centrasiatiques, les strates du passé se reflètent dans les diverses façades architecturales. Le déplacement de la capitale vers Astana en 1997 a préservé de nombreux bâtiments soviétiques de destructions massives, notamment les réalisations les plus emblématiques impulsées par Dinmukhamed Kunayev (1912-1993). Ces édifices modernistes font désormais l’objet d’initiatives citoyennes visant à protéger un patrimoine menacé par la privatisation du parc immobilier. Ville-jardin reconnue pour l’intégration de la végétation dans son urbanisme, Almaty voit aujourd’hui ses rues se peupler de nouveaux bâtiments aux façades recouvertes de verre miroir. Ces constructions se veulent emblématiques d’une architecture futuriste globalisée, similaire à celle d’Astana. Ce style reçoit cependant un accueil mitigé, comme en témoignent les réactions à la réfection du palais de la République.

Crédits : Simone Bergonzi (Italie, @simobergz)

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