Le 18 mai dernier, l’Ouzbékistan a fait adopter une résolution durant l’Assemblée générale des Nations unies à propos de la mer d’Aral. Selon le texte, la zone entourant ce qui reste de la mer deviendra une “zone d’innovations et de technologies environnementales”. En parallèle, les Etats frontaliers de la mer ne mentionnent plus leurs efforts pour la sauver.
Symbole de l’irrigation à outrance, la mer d’Aral est-elle définitivement perdue ? Novastan tente de faire le point.
La mer d’Aral fait son retour aux Nations unies. Le 18 mai dernier, une résolution proposée par l’Ouzbékistan a été approuvée par plus de 60 Etats durant la 75ème Assemblée générale de l’ONU, comme le décrit un communiqué. Le texte, approuvé sans vote, fait de la mer d’Aral une “zone d’innovations technologiques et environnementales”.
Le principe d’une telle zone reste cependant flou. Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères ouzbek décrit que ce statut permettra à l’ONU de soutenir des projets visant à “améliorer la situation environnementale, sociale, économique et démographique dans la région de la mer d'Aral”. Les mots clés “coopération régionale”, “conservation des ressources naturelles” et “recherches interdisciplinaires” sont également présents.
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