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L’Ouzbékistan parviendra-t-il à lever le boycott sur son coton ?

DÉCRYPTAGE. Depuis 2006, l’Ouzbékistan est la cible d’un boycott international sur son coton, dont la production a longtemps été forcée. Porté par l’ONG américaine Cotton Campaign, ce boycott est aujourd’hui l’un des principaux freins à l’émergence de l’Ouzbékistan comme nouvel acteur mondial du secteur. 

Coton Ouzbékistan Boycott
Le coton ouzbek est interdit à la vente à l'international depuis 2006 (illustration).

DÉCRYPTAGE. Depuis 2006, l’Ouzbékistan est la cible d’un boycott international sur son coton, dont la production a longtemps été forcée. Porté par l’ONG américaine Cotton Campaign, ce boycott est aujourd’hui l’un des principaux freins à l’émergence de l’Ouzbékistan comme nouvel acteur mondial du secteur. 

Avec la récente publication d’un rapport de l’Organisation mondiale du travail affirmant qu’aucun travail forcé n’avait été employé en 2020, la situation pourrait évoluer. Reste cependant à convaincre la Cotton Campaign, qui estime que l’Ouzbékistan n’est pas suffisamment transparent et ne mérite pas encore la levée du boycott. Tentative de décryptage d’une sanction devenue un véritable poison pour le pays le plus peuplé d’Asie centrale. 

C’est l’histoire d’un boycott devenu familier en Ouzbékistan. Du fait de pratiques de travail forcé pour sa récolte, organisé au plus haut niveau de l’État, l’Ouzbékistan a fait l’objet d’un boycott international strict sur sa vente de coton depuis 2006. Lancée et maintenue par la Cotton Campaign, une coalition internationale d’ONG et d’associations de producteurs textiles, cette interdiction est l’un des principaux freins à l’émergence d’un acteur majeur du secteur. Le coton est la principale culture agricole en Ouzbékistan, générant plus d'un milliard de dollars (828 millions d’euros) de revenus annuels pour l'État.

Pour autant, cette interdiction pourrait bientôt . . .

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