Malgré une sensibilisation croissante depuis plusieurs mois, le combat pro-ouïghour peine à prendre en France. Pourquoi les revendications de ce peuple turcophone majoritairement musulman, victime d’une répression féroce en Chine, bénéficient-elles d’un faible écho ?
Il n’y avait pas foule sur la placette. Samedi 18 janvier, une manifestation en faveur de la protection des Ouïghours a lieu à Paris, au niveau de la station de métro Saint François-Xavier. Ce lieu a été choisi en raison de sa proximité avec l'un des sites de l'ambassade de Chine, rue Monsieur, consacré au service politique, au service de l'attaché militaire et à la chancellerie.
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées, se succédant entre 14h et 18h. Les participants ont brandi des drapeaux du Turkestan oriental, représentant une étoile et un croissant islamique blancs sur fond bleu. Quelques personnes ont pris la parole sur une petite estrade, appelant à la fermeture des « camps de concentration » dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, comparant explicitement ces camps à ceux des Nazis dans les années 1940. Au-delà de cet événement qui a eu peu de retentissement médiatique, la cause ouïghoure semble peu prendre en France.
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.
René, 2020-04-22
On pourrait élargir le titre de l’article et remplacer « en France » par en « Europe/Occident » car il me semble que cette problématique n’est pas tellement plus abordées chez nos voisins..
Reply